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Kenza Laala et Laurent Penice

Forme in situ - collèges et lycées

La Colère d'Ismène

Texte et mise en scène

Laurent Hatat

musique

Laurent Pernice
avec

Kenza Laala

Laurent Pernice

diffusion

anima motrix

laurenthatat@me.com

anima motrix propose une forme in situ en accompagnement de la création d’Antigone. Un spectacle d’intervention pour une actrice et un musicien.


Ce spectacle est conçu et disponible pour les salles de classe (collèges, lycées) ou les lieux non dédiés.

Nous rêvons d’une Ismène qui nous guide avec attention à travers cette incroyable histoire, celle du récit tragique de la malédiction de la lignée de Thèbes qui s’égrène en de nombreuses pièces et s’achève avec l’Antigone de Sophocle. 

Aujourd'hui on dira un spin off, juste après la mort des deux frères (Les Sept contre Thèbes) et juste avant le début de l'Antigone de Sophocle, Ismène est aussi une survivante. C’est son regard, la perception de celle qui anticipe la colture de la destinée tragique de sa famille , mais aussi celle qui espère encore qui nous intéresse ici.

Le spectacle est en partie chanté et la composition originale de Laurent Pernice est à la hauteur des attentes du tragique.


Si, pour commencer, l’interprète jouera avec la réalité de son incarnation, avec une mise à distance ludique du personnage antique, pour en faire mieux exister la jeune fille d’aujourd’hui, celle qui crée l’écoute et l’empathie des jeunes spectateurs, dans l’avancée du texte, l’interprétation évoluera vers une mise en jeu de plus en plus sensible de son personnage. La musique et le passage au chant, comme un refuge parfois, participeront de cette montée du saisissement. Au fur et à mesure, nous prendrons le parti de l’émotion dans l’évocation du destin d’Ismène et à travers elle, celui d’Antigone.

Dans son adresse au spectateur, Ismène questionnera les origines du malheur. En bonne fille d’Œdipe, elle aussi sait mener une enquête. La forme in situ étant imaginée comme un événement en amont de la rencontre avec l’œuvre de Sophocle, on comprendra aisément qu’il sera bienvenu de la part du personnage d’Ismène de rester assez élusive sur le dénouement de la pièce. Après tout, la pièce de Sophocle est une pièce à suspens, qui se joue dans une certaine urgence et l’on peut rêver que certains jeunes spectateurs la découvrent avec les yeux que purent avoir les tout premiers, il y a 2500 ans, et à travers les âges.

Kenza Laala
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